A quand une régulation de l’intérim ?
En plus d’une désaffection de nos métiers, causée en partie par 𝐥𝐚 𝐟𝐚𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐦𝐮𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬, nous faisons également tous le constat de 𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐦, alors même que les organisations gestionnaires se trouvent dans l’obligation d’y recourir, parfois massivement.
En effet, dans de nombreux EHPAD, FAM ou MAS, plus de 50% des intervenants sont des intérimaires, sur des postes vacants ou sur des absences temporaires (arrêts maladie par exemple).
❌Pourquoi une impasse ?
🔸Concrètement, 𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐟𝐟𝐞𝐭𝐬 𝐞𝐧 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐪𝐮𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐝𝐞́𝐬𝐚𝐬𝐭𝐫𝐞𝐮𝐱 : méconnaissance des personnes accompagnées, souvent non verbales, avec des « évènements indésirables » parfois graves (euphémisme pour ne pas parler de maltraitance contrainte) ; turn-over incessant sur ces structures, où les projets personnalisés ne peuvent pas être réalisés ni portés par les intérimaires ; erreur médicamenteuses ; désengagement des professionnels ; etc
🔸𝐅𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞̀𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐥𝐞 𝐬𝐮𝐫𝐜𝐨𝐮̂𝐭 𝐥𝐢𝐞́ 𝐚̀ 𝐥’𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐦 𝐟𝐫𝐚𝐠𝐢𝐥𝐢𝐬𝐞 𝐧𝐨𝐬 𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬
, à tel point que la pérennité de certaines associations se pose à court terme.
❓Alors que faire ❓
Nouvelle Donne pense qu’il est temps pour nos Députés 𝐝𝐞 𝐫𝐞́𝐠𝐮𝐥𝐞𝐫 𝐥’𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐦, 𝐚𝐮-𝐝𝐞𝐥𝐚̀ 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐞𝐬𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐬𝐦𝐞́𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, et aisément contournées, des lois Rist et Valletoux !
👉𝐋𝐚 𝐟𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐢𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐟𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐞́𝐭𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐞𝐧 𝐭𝐞𝐧𝐬𝐢𝐨𝐧.
Cette prime était légitime car elle répondait, dans l’ancien monde à deux contraintes : la flexibilité du travail de l’intérim, et la précarité des missions. Deux contraintes qui n’existent plus, bien au contraire, ce sont les intérimaires qui choisissent leurs missions, leurs jours de travail et horaires, et nos titulaires qui compensent !
L’intérim aujourd’hui vide nos ESMS de leurs forces vives, il rémunère un peu
mieux, pour moins de contraintes !
𝐑𝐞𝐯𝐚𝐥𝐨𝐫𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐚𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬, 𝐞𝐭 𝐜𝐨𝐡𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐥𝐢𝐞́𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐬𝐭𝐚𝐭𝐮𝐭𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐫𝐞́𝐦𝐮𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬, 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐢𝐧𝐝𝐢𝐬𝐩𝐞𝐧𝐬𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐮𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐞́𝐭𝐞́ 𝐬𝐨𝐥𝐢𝐝𝐚𝐢𝐫𝐞.